La machine à candidatures ne s’arrête plus. À peine le compte à rebours lancé pour le Mondial 2030, que le Maroc, l’Espagne et le Portugal visent déjà plus loin. Cette fois, direction 2035… et le football féminin.
L’annonce est tombée ce vendredi à Madrid. Le président de la Fédération espagnole de football (RFEF), Rafael Louzan, a révélé que son pays travaille sur une candidature conjointe avec le Maroc et le Portugal pour accueillir la Coupe du monde féminine 2035.
« Nous voulons que l’Espagne accueille le Mondial féminin, ensemble avec le Portugal et le Maroc », a-t-il déclaré lors d’une conférence à l’université Rey Juan Carlos. L’idée : faire du trio déjà rodé un moteur de promotion du football féminin à l’échelle planétaire.
Une suite logique après 2030
Le Maroc s’apprête à co-organiser avec ses deux voisins européens la Coupe du monde 2030 masculine, dans un format élargi et inédit. Trois matches d’ouverture sont prévus en Amérique du Sud – Uruguay, Argentine et Paraguay – pour célébrer les 100 ans de la première édition. Le reste du tournoi se déroulera des deux côtés de la Méditerranée.
Dans cette dynamique, les trois pays misent désormais sur le Mondial féminin pour prolonger l’élan. « Il n’y a pas de meilleure vitrine pour le sport féminin qu’une Coupe du monde », a souligné Rafael Louzan, en insistant sur l’impact de visibilité et de structuration que pourrait offrir cet événement à la discipline.
Un objectif stratégique
Le Maroc a déjà marqué des points sur la scène féminine. Sa sélection nationale a disputé la dernière Coupe du monde en Australie et en Nouvelle-Zélande. Elle y a atteint les huitièmes de finale pour sa première participation. Un parcours salué comme un tournant dans l’histoire du football féminin marocain.
Côté infrastructures, les investissements liés à l’accueil du Mondial 2030 offriront une base solide pour soutenir une nouvelle candidature cinq ans plus tard.
La FIFA n’a pas encore lancé l’appel à candidatures pour l’édition 2035. Mais le signal est clair : Rabat, Lisbonne et Madrid veulent continuer à jouer collectif.